Machine qui rêve | |
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Auteur(s) | |
Scénario | |
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Stuf |
Édition | |
Éditeur |
Dupuis 25 novembre 1998 |
ISBN | |
Nombre de pages |
44 |
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Série | |
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Numéro |
46 |
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Machine qui rêve est le quarante-sixième album de la série classique de Spirou et Fantasio et le dernier Spirou et Fantasio de Tome et Janry. C'est un album à part car il est écrit et dessiné dans un style plus réaliste et plus sombre que les tomes précédents. Toutes les planches sont encadrées de noir à l'exception de la dernière, qui retrouve le fond blanc, bulle d'air dans l'environnement sombre de cet album.
Machine qui rêve[]
Seccotine compte infiltrer un laboratoire pharmaceutique se livrant à des expériences douteuses. Le laboratoire n'embauchant que des hommes, elle compte demander à Fantasio de l'infiltrer. Quand celui-ci s'envole prendre des vacances, c'est à Spirou que Seccotine demande de lui rendre service. Spirou se fait embaucher et découvre une mystérieuse salle dans les sous-sols du labo...
Quand Spirou se réveille sur un pont, il ne sait plus comment il y est arrivé. Il se retrouve mystérieusement traqué par toutes les polices du pays et vendu par ses propres amis.
Ce qui suit dévoile des éléments-clefs de l'intrigue.
En réalité, à partir de cette séquence, on suit un clone de Spirou. Celui-ci finira par se rendre aux laboratoires et se rendre compte qu'il n'est pas le vrai Spirou. Là-bas, aidé du vrai Spirou et de Seccotine, il pourra fuir avant que Spirou ne fasse exploser les installations. Le vrai Spirou, aidé par Fantasio et une policière infiltrée dans l'entreprise, parviennent alors à faire tomber les dirigeants du laboratoire.
Analyse[]
Bien plus sombre et plus réaliste que les autres tomes, Machine qui rêve reçut un accueil très mitigé de la part des fans de la série. Avec un faible soutien des lecteurs et des éditions Dupuis, Tome et Janry se sont démoralisés et ont abandonné la série alors qu'ils commençaient à réaliser un quarante-septième tome.
Ce nouveau cap graphique et scénaristique, proche du thriller, fut perçu comme trop froid et trop éloigné du thème Spirou, lui plus tourné vers l'aventure et l'humour. Le ton est en effet plus dur, presque dénué d'humour, et l'ambiance noire des planches accentue cet effet de froideur.
Janry s'essaie ici avec précision au style réaliste dans des planches magnifiques mues par le noir de son encrage, et Tome réalise un scénario très dense et complexe, ce qui ne l'empêche pas pour autant de comporter beaucoup d'action. Machine qui rêve, tout en parlant de l'amitié et de la trahison, pose une réflexion sur l'ethique et les limites de la science, ainsi que sur la connaissance de soi, toujours trompeuse.
Un excellent album en soi, mais malheureusement très loin de l'esprit Spirou, qui fait que certains fans ne le considèrent pas comme un Spirou et Fantasio.
Références et Clins d'oeil[]
Il y a désormais un clone de Spirou dans la nature...
Il semble que le vrai prénom de Seccotine soit Sophie. Une autre interprétation consiste à penser que si le prénom est différente, c'est qu'il s'agit d'une autre personne que Seccotine (donc Sophie) mais qui en a la même apparence, donc un clone.
Seccotine n'était plus réapparue en album depuis le tome 38 La jeunesse de Spirou, soit une absence de 8 albums.
Il s'agit de la deuxième grande aventure de Spirou et Fantasio à se passer presque intégralement dans la ville où vivent Spirou et Fantasio, la première étant Les faiseurs de silence. L'album parodie de Spirou et Fantasio L'accélérateur atomique fait également partie de ces rares exceptions.