La vallée des bannis | |
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Auteur(s) | |
Scénario | |
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Stuf |
Édition | |
Éditeur |
Dupuis, 15 novembre 1989 |
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Nombre de pages |
44 |
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Numéro |
41 |
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La vallée des bannis est le quarante-et-unième album de la série classique de Spirou et Fantasio et le neuvième Spirou et Fantasio de Tome et Janry. Il constitue avec La frousse aux trousses un dyptique, mais les deux aventures peuvent être lues séparément. Il est néanmoins conseillé d'avoir lu au préalable La frousse aux trousses pour mieux apprécier la situation initiale.
La vallée des bannis[]
Spirou et Fantasio se réveillent dans la légendaire Vallée des Bannis, mais l'enfer vert de la jungle se révèle vite être une prison dangereuse, peuplée d'un bestiaire aussi hostile qu'étrange. Spirou tente de quitter la vallée, malgré un Fantasio fou furieux, atteint d'Hostiliase Furiasis, une maladie foudroyante inoculée par un moustique sillonant la vallée, le Furax Volans.
Analyse[]
Souvent considéré comme le meilleur Spirou et Fantasio de Tome et Janry, l'univers junglesque évoque fortement les films d'aventure de type Indiana Jones. Les dessins permettent à Janry d'être au maximum de son art entre les ruines, la jungle et les animaux délirants. Le scénario de Tome mêle en seulement 44 planches action, humour, et une belle réflexion sur l'amitié, seul élément qui permettra de ramener Fantasio dans le droit chemin, et qui lie malgré la mort les explorateurs disparus.
Références et clins d'oeil[]
L'album fait quelques références à la première partie La frousse aux trousses. On retrouve par exemple les explorateurs disparus, Siegfried et Maginot, ainsi qu'en page de titre intérieure, un télégramme anonçant l'arrêt des recherches de Spirou et Fantasio, portés disparus à la fin du tome 40.
Le bestiaire délirant est propice à de nombreux gags. D'abord avec les jeux de mots (Buchkeveutu, roi Malabar...), mais également par des références à la bande dessinée (le Tubkatodic Hypnotiseur est un animal en forme de télévision émettant les Schtroumpfs).
Spirou croit entendre le marsupilami et se remémore son vieil ami mais il ne s'agit que d'une sorte de cochon géant dont le cri est lui aussi "houba".
Le cri de guerre de Fantasio est "Fantasio Magaziiiiiiiine", en référence au journal de Spirou qui titrait à cette même époque "Spirou Magaziiiine".