Pirates | |
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Auteur(s) | |
Scénario |
Sergueï |
Dessin |
Mikäelof |
Édition | |
Éditeur |
Ma Pomme éditions, mars 1999 |
Nombre de pages |
36 |
Série | |
Série |
Pirates est un album non-officiel de Spirou et Fantasio. Il a été publié chez un autre éditeur, et est un hommage au Spirou des années 1950. Il était pendant un temps disponible sur Internet. Il est en format à l'italienne.
Pirates[]
Un Spirou géant déferle sur la ville, partant en direction de Champignac-en-cambrousse. Parvenant à le stopper, Spirou et Fantasio se rendent alors chez le comte. Au village, de minuscules Spirou bleus rendent la population folle de rage, quant au comte, il ne veut rien révéler à Spirou, prétextant qu'il ne se passe rien.
La nuit, le comte met Fantasio dans la confidence. spirou va surprendre cet étrange conciliabule, quand il est attiré par des lumières dans le parc. En effet, des zorglhommes sillonnent les alentours...
ce qui suit dévoile des éléments-clefs de l'intrigue
Spirou rencontre un autre lui-même dans le parc avant d'être assommé par un zorglhomme. Le lendemain, Seccotine arrive pour "emmener Fantasio en week-end", et l'ensemble des protagonistes insistent pour dire à Spirou qu'il ne se passe rien. Spirou retourne inspecter le parc et découvre une camionnette de zorglhommes. Il décide de les suivre.
Il se retrouve aux éditions Dupuis et surprend Zorglub en train de recevoir un salaire de Mr. Dupuis. Spirou se décide à la suivre, Zorglub le remarque et lui fait visiter le "zoo". Mais les pensionnaires, tous enfermés dans des cages, ne ont autres que des Spirous. Spirou revoit alors le Spirou de Rob-Vel, de Jijé, de Chaland, mais également des esquisses d'autres auteurs comme Trondheim, LeGall... Il passe alors devant la cage d'un Spirou ressemblant fort à Tintin, et apprend de Zorglub que ce "révolté" organise souvent des évasions, comme le Spirou-robot géant ou les petits Spirous bleus.
Spirou déambule perdu dans la ville avant de retourner chez lui, où il surprend Fantasio et Seccotine en chemise de nuit. Spirou, victime d'émotions trop fortes, s'évanouit. Il se réveille alors chez le comte, qui aurait préféré ne pas lu faire connaitre la vérité, et qui lui montre alors un cimetière secret dans le parc, où sont enterrés les anciens auteurs. Spirou comprend qu'il sera un jour lui aussi "orphelin" et remplacé. Pendant ce temps, Seccotine et Fantasio s'interrogent sur le fait qu'ils soient réels ou non et s'enlacent.
FIN
Analyse[]
Ce Spirou à part est une sorte d'hommage. En effet, presque chaque planche contient un personnage et sa position identique à celle d'un album de Spirou et Fantasio de Franquin. Les Spirous sont des répliques exactes de Spirou d'autres auteurs. Cet album apparait donc avant tout comme un exercice de style.
Il a également un profond sens psychologique. Il offre une grande modernité à Spirou (on devine une relation entre Seccotine et Fantasio), tout en posant de nombreuses questions sur les personnages. Existent-ils ? Le ressentent-ils ? Et dans le cas de Spirou, est-il condamné à être toujours remplacé ?
La fin est pessimiste, le personnage semble dire qu'il ne pourra jamais être lui-même, mais juste avoir pris part à être Spirou, ce qui le rapproche alors des différentes mains dans lesquelles il passe. Ce sont les scénarios les plus noirs de Spirou et Fantasio, et qui dénotent fortement avec le graphisme rond des années 1950.
Références et clins d'oeil[]
De nombreuses cases et positions des personnages sont reprises des albums Spirou et Fantasio de Franquin.
Les petits Spirou bleus sont des références aux Schtroumpfs.
Ce qui pourrait être, au même titre que Coeurs d'acier, l'ancêtre des one-shot, contient de nombreux personnages de l'univers de Spirou. On retrouve Seccotine, le comte, le Maire, mais aussi le dresseur Noé.