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| Le prisonnier du bouddha | |
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| Auteur(s) | |
| Scénario | |
| Dessin |
Franquin |
| Décors |
Jidéhem |
| Édition | |
| Éditeur |
Dupuis, 1961 |
| ISBN | |
| Nombre de pages |
61 |
| Prépublication | |
| Série | |
| Série | |
| Numéro |
14 |
| Album précédent | |
| Album suivant | |
Le prisonnier du bouddha est le quatorzième album de la série classique de Spirou et Fantasio et le quinzième Spirou et Fantasio de Franquin.
Le prisonnier du bouddha[]
Spirou et Fantasio se rendent chez le Comte de Champignac, qui reçoit un savant russe Nicolas Nicolaïevitch Inovskiev, l'un des deux inventeurs du G.A.G., fuyant son pays, qui désire utiliser l'appareil à des fins guerrières.
Mais si Nicolas s'en sort, le co-inventeur américain, Longplaying, est lui détenu par l'armée jaune, dans le nombril/prison d'un des bouddhas de la Vallée des 7 Bouddhas. Pour éviter que quiconque s'empare de l'objet, Spirou et Fantasio jouent les espions et partent sauver l'américain.
Analyse[]
Un Spirou et Fantasio sur la Guerre Froide, c'est possible ! Témoins de la volonté d'un avenir meilleur, le russe Nicolas et l'américain Longplaying sont bien les seuls ressortissants pacifiques appartenant aux deux blocs. Si l'appareil inventé porte un nom étrange, dans cette histoire truffée d'espions il apparait comme un vilain gag ! L'invention peut devenir une arme terrible, pire sans doute que les bombes alors mises au point à l'époque, et les armées cupides, d'est et d'ouest, apparaissent cette fois comme dangereuses. Si Franquin les rend toujours comiques, elles ont perdu de leur stupidité pour l'agressivité.
Un véritable récit anti-militaire et pacifiste, narré comme un James Bond, avec son univers d'espions, d'action permanente et de gadgets (et quels gadgets ! Métomol et G.A.G. !). Un Spirou tout à fait de son temps.
Références et clins d'oeil[]
Champignac-en-Cambrousse et ses habitants étaient apparus au tome précédent, ils reviennent pour subir de nouveaux dégats.
C'est le Petit Noël qui sert le Maire dans l'écriture de ses discours.
On revoit la petite entrée de Il y a un sorcier à Champignac, et la faune agrandie dans le parc de ce même tome.
Le métomol n'avait pas servi depuis La peur au bout du fil.